UNE PIÈCE DE WILLIAM SHAKESPEARE TRADUITE PAR JEAN-MICHEL DÉSPRATS
Rome, an 488 avant notre ère. Ravagée par la famine, la ville voit s’affronter sur le forum le peuple en colère et les sénateurs et généraux patriciens.
À cette situation de crise s’en ajoute une autre quand les Volsques menacent d’envahir Rome. Dans la lutte contre ces voisins belliqueux s’illustre un certain Caïus Martius qui affronte en combat singulier Tullus Aufidius, le chef des Volsques, et leur inflige une défaite à Corioles. Cette victoire lui vaut d’être baptisé Coriolan. Accueilli en triomphe à Rome, les patriciens le proposent comme candidat au Consulat. Pour cela, Coriolan doit se prêter au jeu démocratique en s’adressant au peuple pour justifier sa candidature et, in fine, en obtenir les votes. Ce combattant qui méprise viscéralement la plèbe rechigne à l’exercice où il voit une humiliation. Sa mère, Volumnia, réussit à le convaincre de se présenter devant le peuple. Mais, Coriolan s’y prend tellement mal, qu’après avoir obtenu les voix des plébéiens, il se les met à dos. Excédés, ceux- ci lui retirent leurs votes et demandent son bannissement…
Dopu à « La Mort de Danton» è « Monsieur le député », compie quì François Orsoni a so trilugia nantu à u teatru pulìticu. Ùltima tragedia scritta da Shakespeare,« Coriolan »ferma a so pezza pulìtica schjetta, quella chì tocca à u fundamentu è à u mantenimentu di u putere, affiurendu e bischizze varie ch’ella cunnobbe a sucetà inglese di u principiu di u XVIIu sèculu.