Séance du Ciné-Club In Bastia – Clôture de la saison 2024-2025
A prossima stonda di u Siné-Assòciu In Bastia, ghjovi 19 di ghjugnu, a 6 ore è mezu di sera
Adapté du roman de Jean Giono et en présence de Yves Agostini cameraman sur le film.
« Le choléra est un révélateur, un réacteur chimique qui met à nu les tempéraments les plus vils ou les plus nobles ». Jean Giono Le Hussard sur le toit est « une histoire qui commence au pas du cheval et marche ensuite au galop ». En réalité, c’est bien plus que raconter une histoire. « Le choléra permet de mettre en évidence l’égoïsme, la haine, la peur, la passivité » Publié en 1951, le roman de Jean Giono est l’objet de deux adaptations en pièces radiophoniques. En 1953 par André Bourdil avec les voix de Jeanne Moreau et Gérard Philipe, puis en 1981 par Claude Mourthé avec celle de Pierre Vaneck. Il y a aussi des tentatives d’adaptations au cinéma par René Clément, puis par Luis Bunuel ou encore en 1958 par François Villiers. Deux ans après un projet pour la télévision n’aboutira pas non plus, ce qui fera dire à Patrick Frémeaux que le Hussard de Giono ne se laisse pas facilement apprivoiser par l’image. Il faut compter sur Jean-Paul Rappeneau et attendre 1995 pour avoir un film magnifique, un scénario qui porte l’essence du roman, des caméras qui captent la beauté de la lumière naturelle. En résumé : une adaptation flamboyante, un grand film souvent sous-estimé ; un film généreux que Giono aurait sans doute aimé.
Synopsis/Sinopsi : En 1832, Angelo Pardi, jeune aristocrate, colonel de Hussards et carbonari doit fuir son pays. Il arrive en Provence à Manosque ravagée par une épidémie de choléra où il va être accusé d’empoisonner les fontaines. Il est enrôlé par une religieuse pour accomplir une tâche « parfaitement inutile ». Au hasard d’une visite des maisons désertées, il rencontre une jeune femme qui l’accueille sans crainte malgré la contagion…