Invités :
Jean-Baptiste Andrea, en décembre 2023, le scénariste, réalisateur et écrivain a reçu le prix Goncourt pour son quatrième roman, « Veiller sur elle », publié aux éditions de l’Iconoclaste.
Jérôme Ferrari, six ans après son dernier ouvrage, « À son image », le Goncourt 2012 publie son très attendu nouveau roman, « Nord Sentinelle », fin août. Un livre qui s’annonce comme le premier tome d’une trilogie, intitulée « Contes de l’indigène et du voyageur ». Très discret, l’auteur originaire de Fozzano fera l’objet d’une actualité chargée à la rentrée, puisque l’adaptation d’ « À son image » par Thierry De Peretti, saluée lors du dernier festival de Cannes, sortira dans les salles françaises une semaine avant Libri Mondi.
Richard Krawiec, considéré, aux Etats-Unis, comme l’écrivain qui raconte les histoires de ceux que l’on n’entend pas. Depuis « Dandy », en 1986, Richard Krawiec a bâti une œuvre d’une beauté, d’une finesse et d’une noirceur fascinantes, saluée par la critique des deux côtés de l’Atlantique.
Monica Sabolo, son dernier livre, « La vie clandestine », mêlant deux récits apparemment distincts, celui de son enfance italienne, victime d’un beau-père incestueux, et celui de l’enquête qu’elle poursuit sur Action directe, le mouvement terroriste d’extrême-gauche des années 80, a profondément marqué l’année littéraire 2022. Il a confirmé tout le talent de cette ancienne journaliste, repérée en 2013 avec « Tout ceci n’a rien à voir avec moi », prix de Flore.
Arthur Nersesian, dans les années 80, le jeune Arthur Nersesian publiait « Fuck Up », odyssée nocturne qui racontait le New-York d’avant Rudolph Giuliani, le New York de Mean Streets, d’Alphabet City et de Last Exit to Brooklyn. Le roman suscite un véritable culte aux Etats-Unis, mais n’avait jamais été publié en France avant 2023. La venue à Bastia de son auteur en septembre prochain est l’occasion inespérée de côtoyer ce Manhattan devenu mythique.
Ivy Pochoda, « Le roman noir américain a trouvé sa reine », écrivait Le point l’année dernière. Mais Ivy Pochoda est bien plus qu’une autrice de roman noir. Son livre, « Ces femmes-là », débutait après qu’un serial killer a égorgé 13 prostituées à Los Angeles. Pochoda ne s’intéresse ni aux crimes, ni à l’enquête, ni à la psychologie du tueur. Elle se glisse dans la tête de celles qui restent, et qui doivent vivre avec ce qui vient de se passer. « Je voulais écrire un livre sur la violence faite aux femmes sans laisser trop de place à l’homme ».
Giosuè Calaciura, c’est tardivement, avec « Borgo Vecchio », publié en 2017, lauréat de nombreux prix et finaliste du Femina étranger, qui l’auteur sicilien a été remarqué en France. Mais celui qui a été journaliste à Palerme s’est lancé dans l’écriture de pièces de théâtre, de romans, de scénarios et de nouvelles n’a cessé, depuis plus de vingt ans, de tendre un miroir sans concessions à la société italienne contemporaine.
