Documentaires et journée internationale des droits des femmes
Toutes nos vies de Denis Parent (CM 20 mn) musique Patrizia Poli et Pascal Arroyo en leur présence.
Le combat d’une femme et d’une association en faveur des personnes handicapées
Invitées: Lise Marzouk (Prix Ulysse 2020 pour Si aux éditions Gallimard) avec son roman La dernière porte (aux éditions Héloïse d’Ormesson). Partenariat ALMA librairie et médiathèque de Castagniccia, Sophie Guillaume, sage-femme, Catherine Giraldi, formatrice à l’École d’Infirmières.
Sauve qui peut d’Alexe Poukine (98mn) partenariat Bibliothèque Patrimoniale et associations Casa di l’Anziani et potentiellement Corse Maladies Neuro évolutives.
À l’hôpital, des soignants interrogent leur pratique lors d’ateliers de simulation avec des comédiens. Pour annoncer un cancer ou accompagner ses proches, l’empathie avec le patient se travaille. Ainsi que la vigilance face aux collègues en burn-out.
CINE-DEBAT – SAUVE QUI PEUT –
Le documentaire SAUVE QUI PEUT, réalisé par Alexe Poukine, sur la simulation et la dégradation des conditions de travail des soignants (notamment le burn out), sera diffusé en avant-première le 8 mars prochain à 18h30 au cinéma LE REGENT de BASTIA, en présence de Sophie Guillaume, sage-femme et intervenante dans le film, Catherine Giraldi, formatrice à l’IFSI de Bastia et de Lise Marzouk, auteur de La dernière porte qui raconte le quotidien d’une infirmière dans une maternité.
« L’univers hospitalier incarne le dur du réel, le sérieux – on n’y associe pas spontanément la fiction ou le jeu. Pourtant, en Suisse, on recourt au théâtre pour assurer un pan de la formation des étudiant·e·s et des professionnel·le·s durant leur carrière. Un·e comédien·ne incarne le·a patient·e, un scénario cadre la scène, et c’est au personnel soignant de jouer. Alexe Poukine nous dévoile ces ateliers où s’ajuste la pratique de l’empathie, où l’on travaille aussi à déconstruire les préjugés susceptibles de nuire à la justesse de l’analyse médicale. Pour accéder à la vérité brute, il faut traquer ce qui est présumé d’un corps, d’un mode de vie à partir des images véhiculées par la société. À travers ce nouveau thème, la cinéaste prolonge ceux qui habitaient son précédent film, Sans frapper (VdR 2019). Mettant en exergue le pouvoir de l’écoute et de la parole, elle creuse ici encore le procédé du reenactment. Sauve qui peut pointe la souffrance des soignant·e·s soumis·e·s au libéralisme et chemine vers la question de la responsabilité de chacun·e face à un « système de maltraitance généralisée ». »
(Cloé Tralci – Visions du Réel)
Jeudi 6 à 19h : « Apolonia, Apolonia »
Vendredi 7 à 19h : « My stolen planet »